Profession : maréchal-ferrant

Région / Equitation

 Profession : maréchal-ferrant

 Originaire de Tours, formé en Normandie, Aurélien Deplaix est depuis cet été maréchal-ferrant en Alsace. « Une terre d'équidés » où il est heureux d'exercer un métier-passion.

 Cent chevaux, vingt-huit poneys, de vastes installations* et près de mille licenciés, le centre équestre d'Eckwersheim est un des plus importants d'Alsace et «  sa renommée dépasse la région », précise un de ses maréchaux-ferrants, Aurélien Deplaix. Âgé de 26 ans, le jeune homme a suivi une formation de dix-huit mois dans une école réputée à Saint-Hilaire-du-Harcouet, en Normandie.

 Camion équipé d'une forge à gaz

 Il n'est installé ici que depuis le 27 juillet dernier mais s'est déjà constitué une clientèle essentiellement de particuliers mais aussi de clubs comme celui d'Eckwersheim où il vient les lundis et mardis avec son camion équipé du matériel requis. Forge à gaz, porte enclume et enclume, trépied pour le pied du cheval, ponceuse à bande, fers de différentes tailles, servante de petits outils et tablier de maréchal-ferrant, tout y est. «  Chaque cheval doit être ferré toutes les six semaines, précise-t-il. Les poneys ne le sont pas, ils sont « parés », c'est-à-dire qu'on leur enlève l'excès de corne à un rythme moins contraignant que pour le ferrage du cheval : toutes les quinze semaines au maximum. » Aurélien confirme que l'Alsace est «  une terre d'équidés ».

 Un univers marqué par la passion de l'animal

 Comme Jean-Pascal Jobst, il note la qualité des enseignants et celle des équipements, le bon entretien des écuries mais se demande si la proximité avec l'Allemagne où l'équitation est le sport numéro un, ne pourrait pas être une autre explication de cet engouement.

 Cavalier depuis l'âge de neuf ans et propriétaire de son cheval, il sait aussi combien il est difficile de renoncer à la passion de l'équitation quand on y a goûté très tôt et confirme l'importance des poneys dans le développement de ce sport. «  Le poney est comme un cheval, dit-il, c'est la même intelligence mais il est simplement cinq fois moins gros et ses foulées sont adaptées à l'enfant. Bon, de vous à moi, je me demande s'il n'est pas un peu plus têtu ! »

 Entre chevaux et poneys, les journées d'Aurélien à Eckwersheim commencent très tôt le matin, - à l'heure où les soigneurs nettoient et rempaillent les boxes en s'assurant que les chevaux sont en forme - et se terminent vers 18 heures.

 Les gens sympathisent

 Entre-temps, il aura amené jusqu'à son camion les animaux dont il doit s'occuper et travaillé sous les yeux des uns et des autres. «  Les gens sympathisent, dit Aurélien, ils posent des questions. Les enfants qui connaissent les noms des chevaux demandent si tel ou tel a été gentil... » Un lien de plus dans un univers marqué par une passion palpable pour l'animal. Laquelle peut en croiser d'autres et avoir des conséquences inattendues car si Aurélien a quitté sa ville de Tours c'est pour les beaux yeux d'une Alsacienne qui y était à l'époque étudiante infirmière. Sophie est bien évidemment cavalière.

 Professionnelle, elle monte sa propre jument, Cinderrella.

Véronique Leblanc

* 3 manèges dont 2 olympiques (20 m/60 ; 30/18 ; 65/25) avec tribunes - 1 piste de galop de 800 m - 1 terrain de cross de 8 ha avec un gué - 5 carrières (manèges en plein air) sablées, éclairées et arrosées (dont une du 8 000 m 2) - un restaurant avec vue sur le manège et la grande carrière.

Dernières Nouvelles d'Alsace - Édition du Lundi 5 septembre 2011

Aurelien Deplaix

Aurélien Deplaix intervient souvent au club d'Eckwersheim. (Photo DNA - Laurent Réa)

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